TV
Infos   /   A La Une   /   Afrique   /   L’INFO EN CONTINU   /   Zoom Maghreb

Zoom Maghreb du 23 mars 2023

1. Air Algérie baisse ses prix de 50 %

La diaspora algérienne pourra voyager à petit prix pendant le mois de ramadan. En effet, la compagnie aérienne Air Algérie vient d’annoncer des réductions de 50 % sur ses vols pendant la période du mois de jeûne.

Suite à l’instruction du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, lors du dernier Conseil des ministres, la compagnie aérienne algérienne a annoncé ce mardi 21 mars sur ses réseaux sociaux l’application des réductions sur ses vols pour le mois de ramadan.

La communauté algérienne à l’étranger est, rappelons-le, composée de plus de 5 millions de personnes vivant dans plusieurs pays du monde, principalement en France.

Consacré à la préparation du mois de Ramadan, le conseil des ministres de cette semaine, selon le même communiqué, s’est penché sur la question de la régulation du marché et la disponibilité des produits alimentaires. Sur ce sujet, Abdelmadjid Tebboune « a instruit le gouvernement d’assurer davantage de régulation et d’organisation en matière d’approvisionnement notamment dans les grandes villes en vue d’éviter tout problème de perturbation et de spéculation illicite ».

Il a également demandé à son Exécutif « d’éviter toute forme d’austérité pour ce qui est de l’approvisionnement des citoyens en produits de large consommation, tout en œuvrant progressivement à l’adoption d’un mode de consommation sain pour le citoyen algérien ».

Source : Anadolu

2. La Banque mondiale investira 7 milliards $ dans son nouveau cadre de coopération avec l’Égypte

Face aux chocs exogènes et endogènes qui ont impacté son économie, l’Égypte a mis en œuvre des réformes structurelles afin de rétablir la stabilité économique. De ce fait, le groupe de la Banque mondiale a lancé un nouveau cadre de partenariat pour soutenir un développement vert, résilient et inclusif du pays.

Le conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a lancé un cadre de partenariat pays (CPP) de 7 milliards $ pour soutenir le développement économique de l’Égypte. L’annonce a été faite par l’institution ce mercredi 22 mars.

Ce CPP est en corrélation avec les réformes structurelles de développement du gouvernement égyptien, notamment la Stratégie de développement durable (SDS) « Egypt Vision 2030 » et la Stratégie nationale sur le changement climatique (NCCS) 2050. Il vise, en outre, à créer plus d’emplois de meilleure qualité dans le secteur privé, améliorer les résultats en matière de capital humain et la résilience des chocs.

Notons que le CPP sera mis en œuvre conjointement par la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Le financement de celui-ci se fera en prêts « d’un milliard de dollars par an de la BIRD et environ 2 milliards dollars pendant toute la période du CPF de la part de la SFI, en plus des garanties de la MIGA ».

En décembre 2022, Le Caire a obtenu un financement 3 milliards dollars du Fonds monétaire international (FMI) sur 46 mois, afin de « préserver la stabilité macroéconomique, restaurer les réserves de change et ouvrir la voie à une croissance inclusive et tirée par le secteur privé. » 

source : agenceecofin

3. Pour l’Algérie, les relations avec le Maroc ont atteint « un point de non-retour »

Mardi 21 mars, dans le cadre d’une interview accordée à la chaîne Al-Jazeera, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que les relations entre son pays et le Maroc ont “atteint le point de non-retour”, peut-on lire sur le média qatari.

Une situation “regrettable”, selon le chef d’État, mais qui serait uniquement due au comportement du Maroc, selon Tebboune, qui a affirmé : “Notre position n’est qu’une réponse [aux actions du Maroc], nous n’avons pas commencé tout cela.”

Pour rappel, le 24 août 2021, déjà, l’Algérie avait annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Rabat. Une décision qui avait marqué le point culminant d’une longue période de tension entre les deux pays.

En effet, les sujets de discorde entre ces deux nations maghrébines sont multiples, mais parmi ceux-ci Al-Jazeera cite avant tout “la dispute sur le Sahara occidental, territoire revendiqué comme sien par Rabat, où Alger soutient le Front Polisario, un mouvement armé qui en revendique l’indépendance”.

Autre élément de tension souligné par le site d’information, les rapports qu’entretiennent ces deux pays avec Israël. Car si d’un côté Alger ne reconnaît pas l’État hébreu, de l’autre “le Maroc et Israël ont convenu de normaliser leurs relations dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide des États-Unis en décembre 2020”. Un accord dans le cadre duquel “le président américain de l’époque, Donald Trump, avait accepté de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental”, conclut Al-Jazeera.

Source : courrier international

4. Égypte-Turquie : le dégel

Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukri, s’est entretenu le 18 mars avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, en visite au Caire. Un pas supplémentaire sur la voie de la normalisation des relations entre les deux pays.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, est arrivé au Caire le 18 mars pour rencontrer son homologue, Sameh Choukri. Une première depuis 10 ans. Dans un communiqué de presse conjoint, après une réunion à huis clos entre les deux responsables, Choukri a déclaré que les consultations avec son homologue turc étaient “profondes, franches et transparentes”, soulignant que “les deux pays ont la volonté politique de rétablir leurs relations normales”. Pour sa part, Cavusoglu a salué “les mesures concrètes prises pour normaliser les relations avec l’Égypte. Nous ferons de notre mieux pour ne pas rompre à nouveau nos relations à l’avenir”, a-t-il dit.

Les deux parties ont abordé au cours de leurs entretiens la question du rétablissement de leurs représentations diplomatiques. Aucune date n’a cependant été fixée pour l’échange des ambassadeurs. Les dossiers régionaux et internationaux ont également été abordés, notamment la question palestinienne, la situation en Syrie, l’accord de réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les derniers développements en Irak, ainsi que la crise ukrainienne.

En dépit des tensions qui ont marqué les relations entre Le Caire et Ankara, les échanges économiques entre les deux pays n’ont pas été affectés. Cavusoglu a exprimé le désir de la Turquie d’augmenter à la fois le commerce et le tourisme avec l’Égypte, soulignant que son gouvernement encourage les entreprises turques à investir en Égypte. Pour sa part, Choukri a déclaré que “l’Égypte avait toujours tenu à maintenir des relations économiques avec la Turquie”, notant que ces dernières années, la coopération économique entre les deux pays s’était développée, avec des échanges commerciaux atteignant 9 milliards de dollars, et que les investissements turcs en Égypte avaient atteint 2,5 milliards de dollars, affirmant qu’il s’attend à ce que les liens économiques s’améliorent davantage.

Source : Hebdo Ahram

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV